Vos clients attendent des bénéfices des produits cosmétiques d’hygiène, de soin ou de beauté de votre enseigne. Toutefois, les ingrédients présentent parfois un risque pour la santé, l’environnement et le bien-être animal. L’analyse de la composition d’un cosmétique permet de mieux appréhender si un produit contient des substances dangereuses, controversées, allergisantes ou irritantes. Kisaco vous guide pour faire évoluer positivement les étiquettes de composition de vos gammes de cosmétiques !
Shampoings, savons, gels douche, dentifrices, maquillages, etc., les consommateurs attendent que les produits cosmétiques leur apportent une hygiène et des bienfaits visibles, mais aussi plus difficilement quantifiables…
En effet, 40 % des consommateurs ont pour critère d’achat des produits respectueux de la santé et 59 % s’accordent sur une volonté d’utiliser des cosmétiques qui respectent l’environnement.
Dans la réalité, la composition des étiquettes ne conforte pas les acheteurs dans leur choix et l’industrie cosmétique se retrouve souvent en ligne de mire de nombreuses critiques.
Produire des cosmétiques implique l’utilisation de plus de 15 000 substances chimiques.
Certaines sont naturelles, tandis que d’autres sont créées en laboratoires. Elles peuvent présenter une dangerosité, voire une toxicité pour l’humain aussi bien que pour les espèces et les milieux naturels.
Conscient de ces problèmes en tant que marque de cosmétiques, supprimer les substances controversées pour proposer des gammes qui remplissent leur rôle tout en respectant les exigences de vos clients fait partie de vos priorités.
La difficulté pour une entreprise de cosmétiques consiste à créer un produit qui tient ses promesses, tout en utilisant des substances sans risques.
L’exemple des parabènes est parlant. Ils ont été retirés de la plupart des cosmétiques, car ils peuvent agir comme des perturbateurs endocriniens. Leurs remplaçants, le méthylisothizalinone (MIT) et le methylchloroisothiazolinone (MCIT) semblaient prometteurs jusqu’à ce que la société française de dermatologie démontre qu’ils étaient à l’origine d’allergies notables…
Ce raisonnement s’applique à la plupart des composants d’un cosmétique. Les remplacer lorsqu’ils présentent une dangerosité nécessite de trouver un composant qui remplit les mêmes fonctions sans les inconvénients : un pari audacieux pour l’industrie cosmétique qui doit concilier au mieux ces différents objectifs !
Un produit cosmétique impacte l’environnement durant la totalité de son cycle de vie. En tant qu’entreprise de cosmétiques engagée, anticipez les émissions de gaz à effet de serre générées par vos produits aux principales étapes de leur cycle de vie :
– Conception
– Transport
– Utilisation
– Conditionnement
En effet, la phase d’utilisation d’un produit de beauté concentre à elle-seule 27 % des émissions de gaz à effet de serre. Contrôler et optimiser vos processus de fabrication pour réduire cet impact s’avère primordial.
De plus, 35 % des consommateurs attachent une importance capitale à une production de proximité. Pour cause, cette étape du cycle de vie d’un produit représente 10 % de ses émissions de GES.
Depuis 1998, les fabricants de cosmétiques ont l’obligation en Europe de mentionner sur les emballages la liste exhaustive des composants d’un produit, selon la nomenclature internationale des ingrédients cosmétiques, INCI.
Les étiquettes de vos produits se composent d’une longue liste d’ingrédients classés en fonction d’une concentration décroissante.
Focalisez dans un premier temps l’évaluation d’une référence sur les 4 ou 5 premiers ingrédients qui représentent près de 80 % de la composition du produit.
Même si les composés de fin de liste comptent pour moins de 1 % de la composition d’un cosmétique, une marque respectueuse de l’impact de ses produits doit aussi s’en soucier.
Conservateurs et colorants font partie des produits que les consommateurs tentent de fuir depuis des années, mais d’autres composés dangereux s’invitent aussi dans l’analyse de la composition d’un cosmétique.
Près de 55 % des consommateurs souhaitent comprendre les informations pour acheter des produits d’origine naturelle et sans ingrédients controversés.
L’INCI apporte un cadre qui contraint les fabricants et interdit de nombreux ingrédients dangereux en Europe. Malheureusement, d’autres produits sont encore autorisés, même s’ils sont controversés au regard de leur toxicité, de leur caractère polluant ou parce qu’ils ne respectent pas le bien-être animal.
Les perturbateurs endocriniens interfèrent avec la production ou l’action d’une hormone ce qui impacte le bon fonctionnement d’un ou de plusieurs organes.
Parmi les perturbateurs endocriniens les plus connus, on retrouve les parabènes, les phtalates et les sulfates. Ils sont utilisés respectivement comme conservateur, pour produire de la mousse ou parfumer.
L’analyse de la composition d’un cosmétique nous montre que les principaux allergènes sont des composés pétrochimiques dérivés du pétrole.
Les huiles minérales qui créent un film protecteur sur la peau en contiennent, pour une protection toute relative.
L’huile de palme ne se retrouve pas que dans les pâtes à tartiner. De nombreux cosmétiques en contiennent, notamment les crèmes visages, le maquillage, certains produits d’hygiène.
Les dérivés d’huile de palme ne présentent pas de danger pour la santé, mais ce sont de véritables fléaux d’un point de vue environnemental et sociétal.
Les ingrédients synthétiques s’opposent aux ingrédients naturels, car ils sont transformés à travers des processus chimiques polluants, au même titre que les hydrocarbures. On peut citer les silicones et les huiles végétales hydrogénées.
Conjointement, des ingrédients naturels sont parfois tellement transformés qu’ils ne peuvent plus être qualifiés de naturel sans risque d’écoblanchiment. Un autre fléau pour votre notoriété !
Après avoir vérifié si des substances dangereuses composaient vos cosmétiques, intéressez-vous à la présence d’ingrédients d’origine animale.
Une gamme cosmétique éthique peut aisément obtenir un label ou une certification qui représente une preuve de sérieux pour les consommateurs. Cosmétiques végans ou cruelty-free sont de plus en plus plébiscités par un public soucieux de respecter le bien-être animal.
Si l’analyse de la composition d’un produit cosmétique vous semble laborieuse, nous vous proposons ici trois méthodes relativement simples pour produire des cosmétiques dont l’impact est restreint.
Inutile de faire appel à votre laboratoire de recherche pour estimer si des ingrédients controversés sont présents dans vos cosmétiques.
Commencez par traquer les ingrédients les plus néfastes de l’analyse de la composition d’un cosmétique :
Cette liste est loin d’être exhaustive, mais elle vous offre un premier aperçu des composants les plus courants et les plus néfastes.
La liste des produits dangereux ou controversés donne le vertige et vous n’avez sans doute pas le temps de vérifier chaque composant, connaissant le risque de passer à côté d’un élément douteux.
Kisaco a mis au point un outil qui vous permet de savoir en quelques clics si votre gamme de produits de soin et d’hygiène est exempte de produits controversés ou non. Et de connaître son impact sur l’environnement.
Cette application teste un produit cosmétique et se base sur l’analyse complète de son cycle de vie.
Depuis sa conception jusqu’à sa fin de vie, chaque étape est scrupuleusement évaluée. Les labels de l’industrie cosmétique sont aussi intégrés à la vérification pour ne négliger aucun point de contrôle.
Avec plus de 450 shampoings et 300 gels douche déjà analysés, l’outil d’évaluation de l’impact environnemental Kisaco vous permet de disposer de renseignements fiables pour produire toujours plus responsable et de comparer vos résultats aux standards du marché.
Kisaco vous accompagne pour améliorer vos produits et répondre aux nouvelles attentes des consommateurs.
Pour parfaire l’évolution de la composition de vos produits et valider les améliorations réalisées, pourquoi ne pas opter pour la labélisation de votre gamme ?
L’application d’analyse de la composition et de l’impact d’un cosmétique Kisaco tient aussi compte de la présence de labels cosmétiques, tels que :
Les consommateurs y sont sensibles, car si vous doutez parfois des effets des composants de vos cosmétiques, eux sont dans la même situation ! Rassurez votre public cible afin de gagner en notoriété et d’affirmer votre positionnement en tant qu’entreprise éthique de l’industrie cosmétique.
Pour vérifier sans attendre votre gamme de produits de soin et d’hygiène, téléchargez l’application Kisaco qui vous offre une évaluation rapide d’un cosmétique.
En conclusion, s’engager vers une cosmétique responsable nécessite de questionner et d’évaluer la formulation de ses produits cosmétiques.
Les consommateurs sont sensibles aux additifs et aux ingrédients controversés. Au-delà, c’est l’impact global des produits sur l’environnement, la santé et la société que les entreprises les plus engagées considéreront.
Au-delà des évaluations, il convient de passer à l’action !
L’appli Kisaco Maker accompagne les entreprises responsables pour analyser simplement la composition de votre produit cosmétique, évaluer les impacts du produit, les comparer aux standards de sa catégorie et identifier les pistes d’amélioration.