L’analyse du cycle de vie représente un outil indispensable pour les industriels du secteur de la cosmétique engagés dans l’écoconception de produits de beauté et d’hygiène. Par l’étude des flux entrants et sortants à chaque étape de la vie d’un cosmétique, vous estimez l’impact environnemental nécessaire à votre processus d’amélioration. Kisaco attire votre attention sur les points critiques que sont l’écotoxicité des molécules, l’utilisation et de la fin de vie de vos produits.
Pour aller au-delà de cet article et comprendre dans le détail comment mener une analyse du cycle de vie des cosmétiques, vous pouvez consulter l’ebook gratuit (30 pages d’explications, de bonnes pratiques et d’exemples) rédigé par nos experts .
Vous y trouverez une présentation pas à pas de la méthode ainsi qu’un cas pratique d’analyse d’impact environnemental de cosmétique : une ACV de shampoing.
L’analyse du cycle de vie, ou ACV, représente la méthode d’évaluation la plus performante pour identifier, quantifier et réduire les impacts environnementaux d’un produit cosmétique.
L’ACV est une évaluation multicritères globale qui considère l’ensemble du cycle de vie d’un produit avec ses flux entrants et sortants depuis le choix des matières premières jusqu’au devenir en phase déchet.
Les industriels engagés pour concevoir mieux et réduire leur impact trouvent dans l’ACV l’outil le plus exhaustif disponible pour s’améliorer.
Le cycle de vie d’un cosmétique se compose de phases au sein desquelles des flux entrants et sortants sont analysés :
1. Choix et extraction de matières premières (éventuellement secondaires)
2. Fabrication et emballage
3. Distribution, commercialisation et communication
4. Utilisation par les consommateurs
5. Fin de vie avec la collecte, l’élimination ou la valorisation
6. Transport nécessaire à chaque étape du cycle de vie
Les critères d’analyse du cycle de vie identifient plusieurs flux entrants et sortants à chaque étape. Un flux entrant s’ajoute à la fabrication (eau, pétrole, etc.), tandis que le flux sortant correspond à un déchet ou une pollution. Chacun d’eux représente une source d’impact potentiel sur l’environnement.
La complexité des interactions et l’absence de maîtrise de chaque étape du cycle de vie d’un produit rendent difficile l’estimation des impacts environnementaux, sociaux et économiques. Dans ce contexte, les impacts sont souvent qualifiés de potentiels, car incertains.
L’outil d’analyse de l’impact environnemental Kisaco fournit une évaluation exhaustive de ces critères à chaque étape du cycle de vie de votre produit. Testez-le sans attendre.
L’ACV d’un cosmétique permet aux industriels de mieux connaître leurs produits et de réorienter leurs productions en cas d’identification de nuisances notables.
L’écoconception de soins de beauté ou d’hygiène passe par la réalisation de l’analyse du cycle de vie.
L’analyse du cycle de vie évalue l’écotoxicité de molécules ou de matières qui contribuent à dégrader la note environnementale globale d’un produit. Les conséquences sur l’environnement et la santé humaine sont connues et peuvent être corrigées.
Les résultats obtenus permettent de faire évoluer le produit et les process tout en gagnant en transparence lors de la communication avec les consommateurs.
Les résultats obtenus permettent de faire évoluer le produit et les process tout en gagnant en transparence lors de la communication avec les consommateurs.
L’ACV permet également de réaliser des économies substantielles en supprimant certains intrants sources de pollution et sans effet positif sur les attentes des consommateurs.
L’analyse du cycle de vie apparaît aux États-Unis dans les années 60. Elle arrive en France dans les années 90 sans réel cadre directeur.
Sa pratique croissante entraîne peu à peu une normalisation à un niveau international. Cette évolution a permis d’en faire un outil performant, transposable et reproductible.
Les normes ISO 14040, ISO 14041, ISI 14042 et ISO 14043 fixent la méthodologie de réalisation de l’analyse du cycle de vie dans tous les secteurs industriels et commerciaux. Des recommandations déontologiques sont également transmises pour favoriser l’interprétation des résultats et le partage des informations.
Parmi tous les objets et services commercialisés, les produits de beauté et d’hygiène sont ceux pour lesquels les consommateurs attendent le plus de résultats. La quête de la beauté et de la jeunesse font parfois négliger le plus important : la santé. Contrairement aux produits pharmaceutiques, aucune autorisation de mise sur le marché n’est requise pour les cosmétiques.
L’analyse du cycle de vie d’un produit doit concentrer son attention sur l’écotoxicité des molécules présentes pour permettre une révolution dans ce secteur.
Les services R&D recherchent le conditionnement le plus performant ou la formule qui améliorera la satisfaction des consommateurs. La toxicologie des ingrédients et des formules doit faire partie de ces investigations en amont. Si les résultats témoignent d’un dépassement des valeurs recommandées pour la santé, d’autres molécules devront être sélectionnées.
Lors de l’ACV d’un produit cosmétique, la phase d’utilisation revêt une importance particulière. En effet, le consommateur et ses habitudes contribuent à dégrader le score environnemental d’un produit.
Vernis à ongles, gommage, masque, crème hydratante, etc. représentent autant de produits dont l’impact en phase d’utilisation est conséquent.
Les retours clients sur les « inconvénients » que présentent vos produits peuvent également vous guider dans votre processus d’amélioration.
Optez pour une production non toxique, des formules biodégradables et des emballages adaptés, mais minimalistes pour vos produits.
Toute personne ou entreprise peut réaliser une ACV de son produit si elle dispose des connaissances nécessaires pour y parvenir. Une formation à l’ACV s’impose souvent pour n’omettre aucun champ d’action.
• Pourquoi réaliser une ACV ? Objectifs de comparaison, d’évolution des processus, d’amélioration, etc.
• Quelle sera la cible des résultats ? Améliorer la gestion interne ou le choix des fournisseurs, etc.
• Comment seront transmis les résultats ?
• Quelles sont les limites connues de l’ACV avant même sa réalisation ? Lacunes de connaissance à certaines phases de conception
• Quelle unité fonctionnelle choisir selon la performance du produit, sa durée de vie, sa quantité et sa fréquence d’utilisation ?
La première étape consiste à définir les paramètres de l’analyse du cycle de vie d’un cosmétique :
L’unité fonctionnelle vous permet de réaliser une comparaison entre vos produits et de définir la fonction à remplir par chacun d’eux.
Chaque flux entrant et sortant est identifié pour être quantifié selon l’unité fonctionnelle retenue.
Cette étape est déterminante, mais aussi hypothétique, car le risque d’erreur, d’omission ou de surévaluation est conséquent.
Chaque flux quantifié est pondéré sur base d’un produit de référence. Pour obtenir l’impact global de l’ACV, tous les impacts potentiels s’additionnent.
La règlementation distingue deux types d’impacts potentiels pour qualifier les flux entrants et sortants :
• Les plus utilisés sont les midpoints qui représentent les flux problématiques en milieu de chaîne
• Plus discutables, les endpoints caractérisent les impacts en fin de chaîne de causalité
Avec l’outil Kisaco, vous obtenez des résultats simples et interprétables. Les flux sont modélisés pour faciliter le calcul de l’impact environnemental global et l’analyser selon votre situation. Découvrez l’outil Kisaco.
Face aux résultats obtenus, n’oubliez pas vos objectifs initiaux pour orienter vos conclusions et prendre les décisions qui s’imposent. Identifiez des axes d’amélioration pour réduire les impacts environnementaux à différents niveaux du cycle de vie de votre produit.
L’analyse du cycle de vie d’un cosmétique vous apporte indirectement des résultats sur vos autres références. À chaque analyse de l’ACV d’un cosmétique, toute votre chaîne de production, de distribution et de valorisation s’améliore.
L’outil d’analyse Kisaco a été conçu sur base de référentiels, d’un raisonnement scientifique et de données pertinentes et validées pour vous offrir un résultat sans équivoque.
Le temps et l’argent que nécessite l’ACV représentent un investissement pour améliorer la performance de votre chaîne de production, de distribution et de recyclage.
Un industriel qui s’engage à produire écoresponsable considère l’ACV comme un outil d’aide à la décision dans le choix de :
• Molécules constitutives des produits cosmétiques
• Emballage le plus performant pour protéger le produit sans le suremballer
• Modes de transport et points de vente
• Mise en place de nouveaux processus
• Orientation à donner à une marque pour lui permettre d’amorcer la transition écologique du secteur des cosmétiques
Les consommateurs veulent savoir ce qu’ils achètent pour eux et leur famille et maîtriser leur impact sur l’environnement et sur leur santé.
En informant votre public à travers la communication d’un score environnemental, vous simplifiez le dialogue. Votre entreprise cosmétique guide ainsi les consommateurs dans leur choix en phase d’achat grâce à un référentiel commun.
Vous communiquez en toute transparence sans risque de greenwashing, car vous utilisez l’ACV qui est reconnue et plébiscitée par la communauté scientifique pour identifier l’impact d’un produit.
Vous renforcez votre image de marque et la confiance que les clients vous témoignent. L’analyse du cycle de vie apporte une réelle valeur ajoutée aux produits d’une marque. L’enjeu de l’industrie cosmétique réside aussi dans une uniformisation de l’étiquetage pour une plus grande facilité de lecture.