Mesurer l'impact carbone de votre entreprise ?
Bien, mais insuffisant…

Engagée dans une démarche RSE ou d’éco-conception, votre entreprise souhaite limiter son empreinte carbone ou son impact carbone. Peut-être en pleine phase de collecte des informations sur vos émissions de gaz à effet de serre, vous craignez de sous-estimer votre empreinte environnementale. Et pour cause, l’impact carbone représente une partie seulement du poids de vos activités sur le monde. Découvrez comment estimer votre impact global, sans omissions possibles.

L'impact carbone d'une entreprise suffit-elle en matière d'éco-conception ? L'empreinte carbone et surtout l'empreinte globale d'un produit ou d'une entreprise vont bien au delà de son bilan carbone !
Crédit : Nico Smit, Unsplash

Sommaire

Qu’est-ce que l’empreinte carbone d’une entreprise ?

Une entreprise émet de façon directe ou indirecte des gaz à effet de serre pour réaliser ses différentes activités. C’est ce que l’on appelle l’empreinte carbone.

 

Ces émissions concernent toutes les étapes de la conception, jusqu’à la livraison en passant par la production. On peut citer la combustion d’énergies fossiles, les procédés industriels, l’utilisation d’engrais, le traitement des déchets, l’emploi de solvants ou encore la réfrigération et la climatisation.

 

Pour estimer l’impact carbone global d’une entreprise, ajoutez également les émissions de gaz à effet de serre liées aux collaborateurs et aux usages de l’informatique. 

 

Bon à savoir : Le bilan GES est un bilan carbone simplifié qui néglige les émissions de gaz à effet de serre liées à l’achat des matériaux, par exemple. Il ne considère que les émissions directes et celles – indirectes – en lien avec la consommation d’énergie.

Comment mesurer l’empreinte carbone d’une société ?

Le bilan Carbone®​

Pour réduire ses émissions, une entreprise peut les estimer à travers la réalisation d’un bilan carbone.

 

Le Bilan Carbone®, ou bilan GES réglementaire, a été défini par l’Association pour la transition bas-carbone créée par l’agence de la transition écologique, l’Ademe. C’est un outil de diagnostic qui analyse les émissions et donc l’impact carbone d’une entreprise dans un périmètre déterminé. Définir un périmètre suffisamment étendu s’impose pour obtenir des résultats pertinents.

« On ne gère bien que ce que l’on mesure » … ou plus exactement,que ce que l’on connaît ! Lord Kelvin

 

Les entreprises soumises à la mesure de l’impact carbone

La mesure de l’empreinte carbone à travers la réalisation d’un Bilan Carbone® est obligatoire pour différents types d’organisations :

 

• les entreprises de plus de 500 salariés en métropole et de plus de 250 collaborateurs dans les départements d’outre-mer ;

• les établissements publics et les services de l’État de plus de 250 agents ;

• les collectivités territoriales de plus de 50 000 habitants.

 

Que penser de la pertinence de cette obligation ?

Selon les chiffres de l’Insee, 62 % des entreprises emploient moins de 20 salariés et 11 % comptent au moins 50 salariés. La plupart des entreprises n’ont ainsi aucune obligation de mesurer leur impact carbone, même si dans les faits de nombreuses petites structures s’attèlent à réduire leur empreinte environnementale.

 

Pour répondre à l’ambitieux objectif de la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) de diviser par 5 les émissions sur le territoire français d’ici à 2050, nous avons besoin de la mobilisation de chacun !

Impact carbone ou impact global quelle différence
Crédit : Kisaco

Quelles sont les limites à ce calcul d’impact environnemental et sociétal ?

Mesurer l’impact carbone de son entreprise en se référant seulement à un outil d’estimation comme le Bilan Carbone® présente certaines limites.

 

Rendre la collecte de données exhaustive

Selon la complexité des processus de votre entreprise, collecter les informations pertinentes de façon exhaustive constitue un véritable parcours du combattant.

Malheureusement, ce travail contraignant et laborieux représente un coût et de nombreuses structures renoncent avant d’obtenir les premiers résultats. 

Le manque d’informations et de traçabilité sur l’ensemble de la chaîne de création de valeur nuit à un calcul pertinent de l’empreinte carbone.

 

Rendre compte de l’impact global

De plus, l’empreinte écologique d’une entreprise peut-elle se résumer à ses émissions de gaz à effet de serre ? L’impact sociétal se mesure-t-il en tonnes de CO2 émises ? Non. Et son impact sur la biodiversité, pas davantage !

Les activités d’une entreprise devraient intégrer d’autres interrogations dont l’impact environnemental et humain : 

• Quelles sont les conditions de travail des personnes assurant la production des matières premières ?

• Est-ce que les process de l’entreprise émettent des particules ou contribuent à polluer les sols et l’eau ?

• Quel est l’impact des partenaires et des fournisseurs de l’entreprise ?

• Le produit créé a-t-il une utilité ? Remplace-t-il un autre produit ? Ou s’ajoute-t-il pour compléter un usage ?

• Quelle est la durée de vie du produit ? Que devient-il en fin de vie ?

• Quels sont les kilomètres parcourus par le produit ?

• Quelle est sa durabilité ?

 

Du bilan GES (bilan de gaz à effets de serre) à l'impact global multicritère en passant par le bilan carbone
Crédit : Kisaco SAS

Financer des améliorations incomplètes

Enfin, face à l’empreinte carbone estimée d’une entreprise, des préconisations souvent coûteuses sont formulées : rénovation de bâtiment, remplacement d’équipements, amélioration de procédés, etc.

 

Un budget parfois lourd est nécessaire, lequel ne peut être supporté par l’entreprise dans un délai raisonnable.

 

Pour obtenir un impact carbone et environnemental pertinent, estimer convenablement et de façon exhaustive le poids de l’entreprise sur l’environnement et la société s’impose.

 

Le choix des mesures à prendre devra se faire en fonction des possibilités de la société pour apporter des améliorations sans décourager les parties prenantes.

Et si un choix plus pertinent des fournisseurs pouvait résoudre à moindre coût une partie du problème ?

 

Pourquoi analyser le cycle de vie d’un produit s’impose-t-il ?

Un concept ancien

Entreprises de la grande distribution, fabricants de produits cosmétiques ou professionnels de l’industrie agroalimentaire, analyser le cycle de vie de vos produits vous permet de mesurer l’impact carbone et plus globalement de votre entreprise de façon rigoureuse.

 

L’analyse du cycle de vie (ACV) d’un produit estime les flux entrants et sortants à chaque étape de fonctionnement de votre société. Ce concept né dans les années 1960 est devenu incontournable pour s’orienter vers l’éco-conception. Il va beaucoup plus loin que la simple empreinte carbone.

Selon l’Ademe, l’analyse du cycle de vie «recense et quantifie, tout au long de la vie des produits, les flux physiques de matière et d’énergie associés aux activités humaines».

 

L’estimation de l’impact carbone au travers de l’ACV est plus précise, car elle considère toutes les phases :

 

• la conception avec l’extraction, la transformation, le transport des matières premières, la production des composants, le transport (à nouveau) et l’emballage ;

• l’utilisation du produit avec le transport (encore !), le déballage et l’entretien,

• la fin de vie du produit avec sa collecte, son transport (!), le recyclage (éventuellement la réutilisation dans le meilleur des cas) et le traitement des déchets.

 

Comme vous pouvez le constater, s’approvisionner, vendre, consommer et recycler au plus proche afin de créer un circuit court de production prend tout son sens !

Si votre entreprise s’implique dans une démarche RSE ou vise l’obtention d’une labélisation, l’analyse du cycle de vie de vos produits, couplée à l’établissement d’un bilan carbone, orientera vos choix stratégiques tout en réduisant votre impact carbone, social et environnemental.

 

Vous remplirez peu à peu les objectifs du développement durable pour répondre aux valeurs de votre entreprise et à ses parties prenantes.

Pour aller plus loin : Saviez-vous que dans une économie toujours plus digitalisée,  l’impact des services n’est pas pris en compte dans l’impact carbone ? A l’exception du secteur bancaire. Or, l’impact carbone du numérique n’est plus à démontrer. Nous sommes toutefois loin d’estimer correctement l’ampleur de son poids sur la planète, ses ressources et ses habitants. 

Heureusement, l’ACV intègre dans les calculs aussi bien sur les produits que les services ! Encore une bonne raison de vous y intéresser de près !

L'analyse de cycle de vie va au delà du bilan carbone
Crédit : Kisaco SAS

Quel outil utiliser pour estimer son impact global ?

Évaluer l’impact global de son entreprise nécessite de se munir des bons outils et des compétences indispensables à une analyse impartiale. Voyons comment y parvenir.

Une certification

Pour évaluer l’impact global à l’échelle de votre entreprise, vous pouvez vous lancer dans un processus de certification. B Corp, une certification RSE, un Audit Schema EMAS, etc.  Ces démarches représentent autant de possibilités de certification qui peuvent répondre à vos objectifs.

 

Optez pour les certifications environnementales et sociétales les plus indépendantes selon votre secteur d’activité.

 

Un cahier des charges strict sera à respecter et vous permettra d’évaluer votre positionnement et vos pistes d’amélioration.

 

Une certification représente également un bon moyen de communiquer sans greenwashing auprès de votre audience et de gagner en crédibilité.

 

Un outil d’évaluation impartial

Analyser à l’aide d’un outil impartial et indépendant l’impact carbone, sociétal et environnemental de vos activités accroît la valeur perçue de votre entreprise.

Pour répondre aux enjeux du développement durable, la valeur perçue ne deviendrait-elle pas, à terme, la valeur réelle de votre société?

 

L’impact social de votre organisation, sa capacité à innover, son soutien à l’économie locale, son implication dans la préservation de l’environnement et sa prise en compte du bien-être de ses collaborateurs font partie des critères indispensables pour gagner en compétitivité et assurer sa pérennité.

 

Kisaco propose un outil de mesure de votre impact carbone, et plus généralement de votre impact global, pour vous aider à orienter votre stratégie. Notre expertise nous permet de vous proposer des solutions à travers un choix de fournisseurs et d’alternatives qui diminueront votre impact.

 

Notre analyse globale considère l’impact carbone, comme tous les outils disponibles aujourd’hui, mais aussi l’impact social, éthique et économique d’un produit.

 

Nous testons toutes les gammes de cosmétiques, de produits agroalimentaires, de détergents ou encore de textiles. De plus, si vous êtes déjà labélisés, mais souhaitez aller plus loin, nous valorisons vos labels existants tout en restant totalement indépendants.

 

Prêt à bousculer les codes pour devenir concurrentiel dans un monde en profonde mutation ? Testez l’outil Kisaco.

L’outil Kisaco va plus loin pour prendre en compte l’ensemble des paramètres qui conditionnent l’indice de biodiversité :

 

• Pourcentage d’ingrédients naturels

• Pourcentage des ingrédients naturels issus de l’agriculture biologique

• Présence de substances toxiques 

• Absence de déforestation

• Biodégradabilité du produit cosmétique

• Et enfin, diverses caractéristiques garantissant une plus-value de biodiversité

Kisaco s’engage aux côtés de l’Ademe et des industriels du secteur des parfums et cosmétiques pour offrir un outil d’évaluation exhaustif de l’impact environnemental d’un produit cosmétique. Découvrez sans tarder l’outil le plus abouti pour évaluer votre gamme de cosmétiques.

Démo de la plateforme Kisaco

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