Aujourd’hui, les Français attendent davantage d’informations sur leurs achats. D’après une étude récente*, plus de 60% d’entre eux considèrent ne pas avoir suffisamment d’informations sur l’origine des produits non alimentaires. Et ce chiffre monte à 80% quant aux conditions de travail de ceux qui les ont fabriqués.

Or, pour 59% des Français le respect de l’environnement est important. Et la proportion de ceux qui accordent de l’importance simultanément aux dimensions sociales, environnementales et santé dépasse désormais les 10%.

A cet égard, les informations disponibles sur l’étiquette sont limitées : par exemple, celle-ci n’évalue que la consommation énergétique liée à l’utilisation de l’électro-ménager par le particulier. Or, les études** montrent que l’utilisation d’un appareil ne représente qu’un tiers de toute l’énergie utilisée depuis sa fabrication jusqu’à sa fin de vie. Et qu’il y a de grandes disparités en fonction, notamment, des pays de fabrication et des canaux de distribution.

Si l’étiquette est utile du strict point de vue de la facture énergétique du particulier, elle répond mal aux attentes et aux enjeux plus globaux. Pour y répondre, il est possible d’évaluer de façon indépendante, l’impact de chaque appareil en matière de santé, d’impacts socio-économiques ou en des termes environnementaux plus complets (en tenant compte du changement climatique, de l’impact sur l’eau et de l’utilisation des ressources naturelles par exemple…). Puis de comparer les produits entre eux. 

En répondant aux aspirations des Français en matière d’information, cet affichage peut les aider à faire leurs achats en toute connaissance de cause.